Notre dernière enquête, en partenariat avec HR Magazine, a été menée pour découvrir comment les professionnels des ressources humaines perçoivent la dénonciation au sein de leur organisation.
Nous avons rassemblé les points saillants et les enseignements les plus marquants des résultats.
Les enquêtes doivent être traitées correctement
Il existe un écart important entre le nombre de répondants qui pensent que la formation est absolument nécessaire pour les personnes chargées des enquêtes sur le lieu de travail (94 %) et le nombre de répondants qui peuvent affirmer en toute confiance que leurs enquêteurs ont reçu une formation formelle. enquêteurs ont reçu une formation formelle (49 %).
Si les organisations sont conscientes de l'importance de confier les enquêtes sur les actes répréhensibles commis sur le lieu de travail à du personnel formé, pourquoi tant d'entre elles fonctionnent-elles d'une manière qui ne reflète pas cet état de fait ? Il est essentiel de veiller à ce que les enquêteurs disposent de la formation et de l'expérience appropriées pour protéger vos employés et votre réputation.
Pour y remédier, vous pouvez soit proposer une formation aux enquêtes aux employés concernés de votre organisation, soit confier vos enquêtes à des enquêteurs spécialisés, impartiaux et expérimentés sur le lieu de travail. Seulement 25 % des personnes interrogées font appel à des enquêteurs externes pour les problèmes plus graves, ce qui signifie que 75 % d'entre eux courent le risque qu'une enquête soit gérée sans expertise ou sans véritable impartialité. Déléguer les enquêtes complexes et sérieuses à des enquêteurs spécialisés est le meilleur moyen de protéger vos employés et votre entreprise.
Nécessité d'un véritable choix de voies de signalement
Plus de 25 % des organisations interrogées n'offrent pasde ligne téléphonique d'urgence à leurs employés pour signaler des actes répréhensibles. Cette absence de ligne d'assistance téléphonique entrave l'accès des employés à la dénonciation. De nombreuses organisations comptent parmi leurs employés ou leur chaîne d'approvisionnement des personnes qui peuvent avoir des difficultés à lire et à écrire. Pour ces personnes, le seul moyen de contacter leur organisation peut être le téléphone.
En outre, vous avez 50 % plus de chances de recevoir un rapport d'intimidation, de harcèlement, de victimisation ou de racisme par l'intermédiaire d'une ligne d'assistance téléphonique que par d'autres moyens de divulgation. En ne mettant pas en place de ligne d'assistance téléphonique, vous risquez de passer à côté de rapports précieux qui vous donneront une image complète de la santé culturelle de votre organisation.
Près de 60 % des personnes interrogées ont déclaré que leur organisation n'offrait pas de mécanisme de signalement en ligne . Ce manque d'accès à un portail web anonyme peut également avoir pour conséquence que des signalements ne sont pas effectués. Plus de la moitié des rapports de Safecall sont effectués via notre portail web - une méthode qui peut être utilisée de manière totalement anonyme. Offrir aux employés une option de signalement en ligne est une étape cruciale pour offrir un véritable choix de canaux lors d'un signalement.
Formation des employés
Près de 18% des personnes interrogées ont déclaré que leur organisation ne proposait aucune de formation à la dénonciation à leurs employés. En outre, 31 % ont déclaré ne pas proposer de formation au-delà de l'initiation. Plusieurs organismes de réglementation et actes législatifs exigent que les employés connaissent la politique de dénonciation de leur organisation. S'assurer que vos employés connaissent les procédures dont ils disposent pour signaler des actes répréhensibles présumés est une étape essentielle pour favoriser une culture de responsabilité, de transparence et de respect des réglementations.
42 % des personnes interrogées estiment que leurs employés ne sont pas activement encouragés à dénoncer des actes répréhensibles. La promotion de votre service et la mise en place de formations régulières sur la dénonciation, qui sensibilisent à vos processus et aux protections offertes aux dénonciateurs, constituent un moyen efficace d'atténuer ce problème.
Confiance
89% des répondants ont mis en place une politique de dénonciation.
Toutefois, seuls 58 % d'entre eux pensent que leur équipe dirigeante donne toujours suite aux dénonciations afin d'apporter des changements positifs.
Et moins de 20 % pensent que tous les employés se sentent en confiance pour signaler des actes répréhensibles.
Ces chiffres illustrent la rupture de confiance qui résulte d'un manque apparent d'engagement en faveur d'une culture de la responsabilité et de la transparence.
Les 11 % d'organisations qui ne disposent d'aucune forme de politique de dénonciation ont franchi le premier obstacle dans leur quête d'établissement de la confiance entre leurs employés. Si vous ne communiquez pas votre engagement à reconnaître et à combattre les actes répréhensibles par le biais d'une politique écrite, les individus ne se sentiront pas à l'aise pour franchir le pas de la dénonciation.
En outre, même si une politique est en place, si l'on a l'impression que les préoccupations ne sont pas prises en compte de manière efficace, cela découragera les signalements. Des problèmes culturels ou professionnels pourraient alors perdurer sans être contestés, ce qui risquerait de nuire à la réputation de votre organisation.