Directive européenne sur la dénonciation

Directive européenne sur la dénonciation - La nécessité d'une mise en conformité

Avant l'introduction de la directive européenne sur la dénonciation, la protection des dénonciateurs variait considérablement au sein de l'Union européenne.

Cela a changé.

Il est reconnu que les dénonciateurs jouent un rôle essentiel dans la dénonciation et la prévention des pots-de-vin et de la corruption. La fraude et les actes répréhensibles faussent la concurrence dans l'ensemble de l'UE, augmentent le coût des affaires, sapent les intérêts des investisseurs et des actionnaires et réduisent l'attrait des investissements qui affectent le bon fonctionnement du marché intérieur de l'Union européenne.

Protection des dénonciateurs - Les principales exigences

Les lanceurs d'alerte de toute l'Union européenne bénéficient désormais d'un niveau minimum de protection grâce à la mise en œuvre de cette directive européenne.

En vertu de la directive, les entreprises et organisations publiques et privées comptant plus de 50 employés sont tenues de mettre en place des canaux de signalement et des systèmes d'alerte efficaces.

En l'absence de canaux de signalement internes efficaces, les dénonciateurs devraient avoir la possibilité de faire part de leurs préoccupations à l'extérieur.

La directive sur la dénonciation étend également la protection des dénonciateurs aux stagiaires, aux volontaires et aux travailleurs indépendants.

Les États membres de l'UE se sont vu accorder un délai de deux ans pour introduire officiellement toute nouvelle législation relative à la dénonciation par le biais de leurs propres organes législatifs internes et ont été encouragés à aller au-delà des niveaux minimaux de protection de la dénonciation si cela s'avérait nécessaire.